- célestin
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⇒CÉLESTIN, INE, subst. et adj.A.— Emploi subst. Moine d'un ancien ordre religieux rattaché à l'ordre de saint Benoît. Trop de moines aussi, de célestins, de carmes (COPPÉE, La Guerre de Cent ans, t. 1, 1878, p. 241).B.— Emploi adj. Qui appartient à l'ordre des célestins. Moine, père célestin. Il avait une dévotion particulière pour l'ordre des religieux célestins (BARANTE, Hist. des ducs de Bourgogne, t. 2, 1824, p. 429).— Loc. adv. À la célestine. À la manière des célestins. Des religieux vêtus à la célestine (Lar. 19e-Nouv. Lar. ill.). Omelette à la célestine. ,,Omelette très épaisse`` (Lar. 20e).Prononc. et Orth. :[
], fém. [-in]. Ds Ac. 1835-1878. Étymol. et Hist. 1. Subst. [av. 1434 lat. eccl. caelestinus « religieux de l'ordre des Célestins » (J. GERSON, Epistola ad B. P. Anselmum, caelestinum d'apr. Théol. cath., s.v. Célestins)]; 1552 célestin (J. GIRARD, Livre de Claude, célestin, des choses merveilleuses de nature, ibid.); p. ext. 1680 « personnage impertinent et sot » (RICH.); 2. adj. 1547 « des célestins » (J. BOUCHET, Epistres morales du Traverseur, I, 2 ds HUG. : reigle celestine). Nom donné aux moines de cette congrégation, fondée ca 1250 en Italie par Pierre Angelero, à cause du nom de Célestin V que prit leur fondateur quand il fut élu pape en 1294 (v. U. CHEVALLIER, Bio-bibliographie, et Théol. cath., loc. cit.). Fréq. abs. littér. :30.
célestin [selɛstɛ̃] n. m.ÉTYM. XIIIe; de Célestin, nom propre.❖1 Religieux d'un ordre (règle de saint Benoît) institué vers 1254, par Célestin V. — Adj. || Moine, père célestin.➪ tableau Principaux noms de religieux.2 (Au fém.). ☑ Loc. À la célestine [alaselɛstin] : à la façon des célestins. — (1853). || Omelette à la célestine, composée de beaucoup d'œufs et très épaisse.
Encyclopédie Universelle. 2012.